COMPOSITE #4

Éros, Ode à la beauté est une expérience video interactive développée dans le cadre de la série télé « L’Art Érotique ». L’application met en relation le spectateur actif et deux déesses sensuelles et infatigables. Faisant appel à ses fantasmes, Éros encourage l’utilisateur à interagir avec les quatre phases de l’acte sexuel: les préliminaires, l’excitation, l’étreinte soutenue et les caresses reposantes.

À l’avant-garde de la conception et de la réalisation d’expériences interactives, immersives et transmédias, Yako est considéré comme l’un des directeurs de création les plus allumés de la sphère interactive et reconnu par de nombreux prix nationaux et internationaux. Associé et D.C. chez Époxy entre 1998 et 2005, il continue sa carrière dans le studio decod.ca avec des projets de fictions interactives.

Robe technologique qui affiche le code de couleur et le niveau de luminosité correspondant au revenu médian des ménages du quartier où l’artiste marche. Cette robe intrigue et suscite l’interaction avec les citoyens sous forme de discussions à propos de la gentrification.

Ce projet été réalisé dans le cadre d’une résidence chez Residency Unlimited et Casita Maria.

Opuscule est une application pour tablette tactile (iPad et Android) développée par le NT2 avec l’UNEQ, l’Union des écrivains et des écrivaines du Québec. L’application offre gratuitement depuis le printemps 2015 une anthologie de textes littéraires originaux, ainsi qu’un agrégateur de blogues littéraires. L’objectif visé par cette application est de favoriser chez les écrivains et les lecteurs québécois attachés au livre l’utilisation de tablettes pour s’initier aux pratiques littéraires actuelles, ancrée dans le numérique.

Bertrand Gervais est le titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les arts et les littératures numériques, ainsi que le directeur du NT2, le Laboratoire de recherche sur les œuvres hypermédiatiques, créé en 2004 qui a pour mission de promouvoir l’étude, la création et l’archivage de nouvelles formes de textes et d’œuvres hypermédiatiques.

Le travail de Brad Todd se déploie dans plusieurs champs de recherche, dont l’intégration des artefacts et des traces physiques qui découlent de processus sous-jacents. Ses œuvres sont influencées par les systèmes informatiques réceptifs et réactionnels. Dans ses projets antérieurs, Todd a recouru à la télématique et aux objets et espaces augmentés via réseau, afin d’évoquer les questions de mémoire, de temps, et d’influence de la technologie sur l’individu, le social et le politique. L’installation Collimation est composée de deux microscopes qui s’observent et s’enregistrent et d’une projection sur trois écrans qui montre le processus d’analyse se produisant au sein du logiciel. Le comportement du système est, par mimétisme, une réflexion de divers processus qui s’opèrent par la traduction et l’analyse. L’analyse d’informations est, pour l’artiste, centrale à notre compréhension du corps, des réseaux et des écosystèmes dans lesquels nous existons.

Milo Reinhardt est un artiste multidisciplinaire montréalais dont la pratique aborde la mort numérique comme un thème d’art contemporain et de «speculative design». Milo est titulaire d’un baccalauréat en Beaux-Arts, spécialisation peinture et dessin d’Université Concordia et complète actuellement un certificat en Digital Technologies in Design Art Practices. Son travail fut présenté à Perte de Signal, à la Galerie FOFA, à la Société des Arts Technologiques et au Musée d’art contemporain. Face à la question «Vous êtes-vous déjà demandé ce qui arrive à vos données lorsque vous mourrez?», le public est invité à considérer une solution préventive à la perte de ces actifs numériques cumulés au cours de notre vie.

Présentée sous la forme d’un monument d’archives composé d’un cimetière interactif sur écran, d’une application mobile et d’une série de boitiers funéraires personnalisés pour disques durs, Data Tomb fonctionne comme une matérialisation physique de nos identités numériques et répond à un changement de culture par rapport à l’implication des technologies numériques dans le processus de deuil.

MissPixels est considérée une pionnière de l’art mobile au Canada. Illustratrice, designer et artiste pluridisciplinaire, c’est en 2009 qu’elle s’est tout naturellement tournée vers le iPhone et les appareils mobiles comme principaux médiums d’expression artistique. Elle a participé à de nombreuses expositions collectives dans plusieurs pays, dont l’Italie, l’Australie, les États-Unis, l’Angleterre, l’Espagne, l’Allemagne et le Canada. C’est en 2012 qu’elle présenta « Pixels Fossiles », la première exposition solo d’art mobile dans un centre reconnu au Québec. Cette exposition se transportera dans 4 autres centres d’expositions au cours des années 2013 et 2014.

En 2012, le magazine Canadian Geographic publia une série d’images inédites qu’elle créa avec son mobile pour illustrer un article dans ses pages imprimées. Cette série remportera un Silver Award dans la catégorie « Creative Photography » au prestigieux 36th National Magazine Award, une première pour l’art mobile au Canada!

MissPixels est cofondatrice du MAM – Mouvement Art Mobile. Groupe d’artiste dont le rôle est de promouvoir l’art mobile sous toutes ses formes (art, musique, vidéo, littérature) au niveau national et international.

Patrick Saint-Denis imagine des installations interactives conçues premièrement pour le concert. Ses inventions audio-réactives prennent des formes pouvant s’échelonner de l’installation vidéo au dispositif robotisé à grande échelle. Ses performances font appel à différentes formations musicales afin de piloter par le son ses installations. Situées aux frontières du concert et de l’art numérique, ses oeuvres font aussi l’objet d’expositions. Il est chargé de cours à l’Université de Montréal depuis 2010 où il enseigne la musique visuelle et les systèmes ordinés appliqués aux arts sonores.

C’est au travers des essais et erreurs au milieu d’un anneau sur lequel sont installées des dizaines de caméras qu’est née cette technique d’éclairage à la main en une seconde. Un style unique qui est aujourd’hui reconnu à l’international et qui a été expérimenté par des centaines d’artistes.

Éric Paré invite à découvrir son parcours qui l’a mené de son petit studio à Montréal jusqu’au tournage d’un vidéoclip dans les Himalayas, ainsi qu’à pratiquer son art en 360 degrés en rafale à Los Angeles à AdobeMAX.