COMPOSITE #22

15 janvier 2020 - Co-présenté par la SAT et XN Québec

Founded in 1996, the Société des arts technologiques [SAT] est une organisation à but non lucratif reconnue internationalement pour son rôle actif et précurseur dans le développement de technologies immersives, de la réalité virtuelle et l’utilisation créative des réseaux à très haut débit. Avec sa triple mission de centre d’artistes, de recherche et de formation en art numérique, la SAT a été créée pour soutenir une nouvelle génération de créateurs/chercheurs à l’ère du numérique.

L’Association des producteurs d’expériences numériques Xn Québec regroupe les principaux acteurs de l’industrie de la créativité numérique du Québec, soit plus de 130 studios et professionnels en production de contenu, original ou de commande, pour différentes plateformes technologiques. Avec des activités de réseautage variées, des conférences, un Gala d’excellence des contenus numériques, des forums créatifs et des vitrines internationales, Xn Québec occupe une place de choix dans l’industrie de la créativité numérique québécoise.

Dans le cadre d’une résidence d’artiste à la SAT, Suzanne Giroux est dans un processus de création de divers dispositifs optiques qui lui permettent de développer le concept de « Corps espace immersif » générateur d’expériences phénoménologiques d’immersion (projections et mapping) reliés à l’idée de barzakh. Les maîtres soufis le décrivent comme « un écran, un intermonde, une limite », soit la réalité complexe et paradoxale des archétypes et des énergies qui cherchent sans cesse à se fixer, à se « corporéifier » à travers la dynamique de la création de la nature et de l’humain.

Après Le vendeur de goyaves et Volcán, deux romans numériques immersifs, Ugo Monticone viendra présenter son nouveau projet en développement du premier récit de voyage avec réalité augmenté : Odyssées. Il parlera de sa démarche et cherchera l’inspiration auprès de la communauté Composite pour l’aider dans le cheminement qui le mènera à l’aboutissement de ce projet.

Francis travaille en animation depuis une douzaine d’années. Il a touché à toutes les formes d’animation, de la 2D à la 3D en passant par le stop motion et le motion design. Il fonde couleur.tv en 2007 et a depuis travaillé sur des films immersifs avec l’ONF, sur des shows avec Moment Factory et sur des téléséries d’animation pour Radio-Canada. Il complète actuellement son second film personnel, animé en 60 images par secondes en VR stéréoscopique.

Deux plateformes circulaires émettent lorsqu’on les effleurent des harmonies sonores s’unissant les unes aux autres. Deux œuvres circulaires allient les éléments d’un feu – la pierre et le bois – symbole de partage de connaissance et de rites. L’une émet des notes vocales soutenues, créant un ensemble d’harmonies riches et denses qui forment un tout. L’autre répond par des tonalités organiques. Un dialogue entre l’homme et la terre, une réflexion autour d’un feu « déconstruit ». Inspirée par la nature et ses représentations symboliques des sphères dans la culture, cette installation sonore interactive incarne les vibrations de la vie et l’unification des voix.

Osman Zeki viendra parler du processus créatif et technique du collectif, mais aussi des apprentissages en matière d’expérience utilisateur, de développement technologique. Comment apprivoiser une technologie constamment changeante et innovante, ou encore les particularités et variétés des appareils sur lesquels peuvent être construits des expériences en réalité augmentée… Le partage sera au rendez-vous !

Samuel Sérandour est diplômé de l’ENSATT en réalisation sonore. Sa démarche est axée sur la reproduction binaurale et ambisonic. ​Co-fondateur du collectif INVIVO, il crée les spectacles immersifs et présentera son dernier projet Orphanos qui est une performance technologique et immersive, actuellement en cours d’écriture. Sa création finale est prévue pour l’automne 2021.

Telephone Paintings est une œuvre vidéo générée en temps réel qui utilise un réseau neuronal pour créer un ensemble infini de peintures abstraites. L’œuvre déploie un « generative adversarial network » (GAN) qui fonctionne en générant (d’une part) un nombre énorme d’images et (d’autre part) en critiquant ses propres productions sur la base d’un ensemble d’œuvres « réelles » fournies. Ces peintures créées par le GAN sont ensuite exposées dans un environnement de galerie numérique généré en permanence. Au fur et à mesure que la caméra suit l’environnement, les murs de l’espace numérique sont peuplés en temps réel par les peintures de l’IA.

Crédits photos : Sébastien Roy – Société des arts technologiques (SAT)