COMPOSITE #15

21 juin 2018 - ELEKTRA au MT Lab

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À propos de l’organisme organisateur : ELEKTRA est un festival international d’art numérique qui présente des œuvres et des artistes alliant art et nouvelles technologies. Le festival ELEKTRA est ainsi, pour le public montréalais, une vitrine de la création locale, nationale et mondiale.

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À propos de l’organisme hôte : MT LAB est un hub d’innovation, dédié à propulser l’entrepreneuriat et l’innovation dans les domaines du tourisme, de la culture et du divertissement.

 

Le projet Présence de la Compagnie générale des André Girard Inc. propose au public une expérience ludique et immersive. En leur donnant accès, par le biais de robots guidés à distance, à des visites d’expositions ou à des événements culturels, il rend possible une participation réelle malgré l’éloignement ou l’empêchement d’être présent physiquement.

 

Sans expérience réelle, des commentaires et photos vus sur internet nous font sentir comme si nous les avions vécu. Cela change notre expérience. Katsuki Nogami explore ces paysages contemporains qui, selon lui, devraient être représentés comme les peintures de paysages de Monet. Il souhaite créer une nouvelle valeur à travers ses études, en tant qu’artiste vivant dans l’ère numérique.

Quel impact le changement philosophique apporté par le numérique a-t-il sur la façon d’écrire les histoires au cinéma et sur la façon de les appréhender comme spectateur? Mon projet de création propose une piste de solution afin de raviver l’intérêt à se déplacer en salle pour voir un «film». «Le temps des lilas» n’est pas un film pré-déterminé fixé sur un support. Au contraire, le film est joué «live», à l’aide de manettes de jeux vidéo fabriquées sur mesure et d’une application Ipad.

Utilisant les outils électroacoustiques de façon directe afin de développer un langage unique, les artistes sonores Alexis Langevin-Tétrault et Guillaume Côté basent leur discours autour de la dichotomie entre le bruité et le tonique dans une forme musicale structurée, mais vivante, aux limites de la musique bruitiste et ambiante. L’exécution est à la fois définie par l’utilisation de sons fixés et improvisée par l’ajout de synthétiseurs modulaires modifiés en temps réels.

Le centre de ce projet est l’interaction entre actants humains et non humains au sein d’un réseau pour ajouter au discours de l’égalité techno-humaine dans nos sociétés. Dans cette performance, une nouvelle espèce robotique va générer des mouvements, des comportements, du son et de la lumière; nous, en tant qu’interprète-compositeurs (et l’un des actants de ce réseau), avons le rôle d’adopter musicalement l’improvisation du système.

La base de ce projet est un motif de tricot de plus de 900 lignes identifiant les syllabes accentuées et non accentuées dans le poème éponyme d’T.S. Eliot. Lorsque Jessica Bebenek a présenté ce projet à l’un de ses amis programmeur, il lui a fait remarquer qu’elle avait créé un code binaire. Des «données brutes» qu’elle veut maintenant partager avec d’autres pour en faire une nouvelle création.

 

24/7 est un nouveau genre de pièce de théâtre. Le spectacle débute sur un prologue commun, puis 2 groupes de spectateurs découvrent deux visions différentes de la pièce. À mi-parcours, ils échangent de place et d’équipement, et découvrent un nouveau point de vue. Les deux groupes assistent ensuite à une fin commune, en symétrie du prologue. L’utilisation de la VR au théâtre et l’alternance film/direct, multiplient nos possibilités. Nous emmenons nos spectateurs dans des distorsions de la réalité, aux frontières du rêve, en les faisant voyager dans le sommeil de demain.

Proteus est une oeuvre d’art public interactif qui crée un sentiment d’émerveillement et d’immersion grâce à des interactions avec un système de particules mystérieux et dynamique. Un écran tactile de 30 pieds devient l’interface entre deux mondes, où le public peut se retrouver face à cette créature ancienne. Proteus est imprégné d’un sentiment de «vitalité» avec de mouvement fluide et impulsif qui réagit aux touches et aux mouvements du public.

Crédits photos : Clémence Sgarbi